Je suis du genre à faire des listes pour toutes les choses que j’ai à faire, que ça soit dans ma vie privée ou dans mon travail. Je fais des listes pour ne pas oublier, pour pouvoir mettre de l’ordre dans ma tête quand j’ai le sentiment que j’ai tellement de choses à faire que tout s’emmêle dans mon cerveau, ou simplement pour avoir le plaisir de pouvoir barrer quelque chose sur ma liste et avoir l’impression d’avancer.
Le problème, c’est que je fais sans arrêt des listes pour les petites choses ordinaires de ma vie, mais je n’en fais pas pour mes grandes envies. J’ai toujours cru jusqu’ici que faire une liste des choses qu’on voulait faire dans notre vie ne servait à rien : on le sait et puis c’est tout, on ne peut pas avoir peur de l’oublier.
Mais c’est faux.
Il y a quelques semaines, j’ai appris que les gens qui mettent leurs objectifs sur papier et les rendent publics sont ceux qui seront le plus poussés à les réaliser. Avoir des objectifs qui ne sont ni écrits ni publics, c’est permettre à notre cerveau de les mettre dans un coin de notre tête et de ne pas y toucher pendant quelques temps, une période qui peut se transformer trop facilement en quelques années si on n’y fait pas assez attention. Parce que le problème c’est que le temps passe trop vite, et il nous tend des pièges plutôt bien ficelés pour qu’on se rende compte à la fin de notre vie seulement qu’on n’a pas fait le tiers du quart de ce qu’on voulait faire.
Ça fait des années maintenant que j’essaie de lutter contre le temps du mieux que je peux, même si entre lui et moi c’est une course sans fin qu’il finira sûrement par gagner. J’ai maintenant trouvé un autre moyen de lutter contre lui : je vais faire des listes de tous ces projets que je garde dans un coin de ma tête, et de tous les autres qui me viendront à l’esprit quand je commencerai à mettre les premiers sur papiers.
La semaine passée, un ami m’a dit que je ne pouvais pas avoir tout ce que je voulais. La seconde d’après, je lui répondais : “Peut-être que je ne peux pas, mais ce qui est certain c’est que je vais me battre jusqu’au bout pour avoir ce que je veux”.
Baisser les bras dès le début en laissant le mot “impossible” prendre plus d’ampleur qu’il ne le peut et nous barrer la route est quelque chose qu’aucun de nous ne devrait faire. On n’aura certainement pas le temps de faire tout ce qu’on veut faire sur cette Terre, mais prenons au moins le temps et les actions nécessaires pour en faire le plus possible !
Alors la première liste que je mets sur papier et que je partage, c’est celle des voyages que je veux faire en 2015.
Je le dis depuis que je sais que je vais aller vivre à Budapest : 2015 sera l’année des pays de l’Est. Ces pays européens ont toujours été un mystère pour moi parce que jusqu’il y a encore quelques mois je n’y avais jamais mis les pieds. Et je compte bien profiter de vivre à Budapest pour voyager aux alentours…
Cette année, je veux voyager dans 12 destinations de cette partie de l’Europe que j’ai l’habitude d’appeler “Europe de l’Est”, sans faire de distinction avec celle que certains un peu moins occidentaux que moi appellent Europe Centrale. 12 villes, ça fait une destination par mois en moyenne.
J’ai donc commencé à faire une liste. Et je me suis vite rendu compte que ce n’était pas la tâche la plus facile quand comme moi on a envie de tout voir. Alors j’ai dû faire des choix, et j’ai décidé de garder en particulier les grandes villes pas trop loin de Budapest, généralement dans un pays limitrophe à la Hongrie. En regardant sur internet et en m’informant auprès des personnes que je connais ici, j’ai fini par noter 12 noms de ville. Bien sûr, cette liste n’est pas définitive et si quelqu’un me propose un autre voyage, j’accepterai sûrement sans hésiter. Mais il fallait que je commence par noter des noms, alors les voici …
1) Vienne (Autriche)
Celle-là, ça fait au moins 3 ans qu’elle est sur ma liste, depuis que j’ai rencontré une amie d’Erasmus qui y vit. Cette année, je n’y manquerai pas : j’irai à Vienne “sí o sí”, comme on dit en espagnol.
2) Prague (République Tchèque)
Elle est assez loin de Budapest mais fait partie des grands classiques des pays de l’Est que je ne peux pas me permettre de manquer.
3) Bratislava (Slovaquie)
4) Maribor (Slovénie)
5) Ljubljana (Slovénie)
6) Zagreb (Croatie)
7) Belgrade (Serbie)
8) Timisoara (Roumanie)
9) Cluj-Napoca (Roumanie)
10) Telč (République Tchèque)
11) Salzbourg (Autriche)
12) Quelque part en Hongrie
Parce que quand même, je ne peux pas vivre en Hongrie et ne connaître que Budapest.
Bon, on est déjà en avril et je n’ai toujours pas voyagé en dehors de Budapest. Pour ma défense, janvier a été le mois du déménagement, février celui de la découverte de ma nouvelle ville et en mars j’ai accueilli trop d’amis en visite que pour pouvoir bouger moi-même. Avril est assez chargé aussi parce que je retourne un week-end en Belgique et je passe un autre long week-end à Ankara en Turquie pour la grosse réunion annuelle de ESN.
Mais maintenant que j’ai la liste en tête, je ne compte pas donner à mes envies la liberté d’aller se cacher derrière de faux prétextes pour disparaitre de mes pensées. Et si l’un d’entre vous veut faire un de ces voyages avec moi, n’hésitez pas à lever la main (ou m’envoyer un message, ça sera plus efficace) :).
Bien sûr, vu que je n’ai pas encore mis le pied dans ces villes, les photos ne sont exceptionnellement pas de moi. Vous pouvez retrouver les sites internet desquels je les ai prises en cliquant dessus.
Je fait exactement comme toi, et ça me fait tout bizarre de lire que d’autres personnes sont autant accro aux listes que je le suis!
C’est juste tellement pratique pour être organisée et mettre à bien des projets!
Complètement !! Et pour l’instant je vis temporairement dans un petit appartement pas bien organisé et je rêve d’avoir un bureau chez moi où afficher mes listes sur mes projets de voyages et autres :D. Merci pour ton commentaire 🙂