Fêter le début de l’été au lac Balaton

Née en juillet 1989, au milieu d’un des étés les plus chauds et ensoleillés que la Belgique ait connu (à en croire mes parents), je suis une fille de l’été.

Que ce soit pour cette raison ou pour d’autres, l’été est de loin ma saison préférée.

Je suis une amoureuse inconditionnelle des soirées d’été. Ces longues soirées chaudes qu’on passe en terrasse avec des proches sont sans aucun doute mes préférées. Rien ne me fait plus plaisir en été que de voir le soleil se coucher tard et de profiter d’une soirée dehors sans devoir m’emmitoufler dans un pull et autres couches supplémentaires.

J’aime l’odeur de l’été. Cette odeur sur ma peau mêlant tour à tour piscine, eau de mer, crème solaire et les rayons du soleil qui viennent la dorer. Cette odeur de crème après-soleil qu’on étale sur nous après une douche qui enlève tout l’été que notre corps a emmagasiné durant la journée. Ce sont pour moi les parfums les plus enivrants qu’on puisse porter.

J’aime l’ambiance festive de l’été. Les terrasses qui se réveillent, le monde qui sort de sa tanière hivernale et qui reste tard dehors pour profiter de la vie à l’extérieur. Les robes qui sortent du placard, les jambes qui voient la lumière, les lunettes de soleil sans arrêt sur la tête, les glaces qu’on s’empresse de lécher pour ne pas qu’elles coulent sur nos mains et les verres qu’on remplit de glaçons pour se rafraîchir.

J’aime la nourriture de l’été. Les olives et le saucisson qui accompagnent les apéros de l’été et qu’on grignote en attendant le repas. Les fruits juteux et plein de goût. Les salades tomates-mozzarella et concombres-feta. Les fromages et la charcuterie qui envahissent la table à midi et qu’on étale sur du pain ou qu’on mange aussi bien sans rien.

J’aime le bruit de l’été. Le bruit des vagues qui s’écrasent sur les rochers, de la mer qui vient se coucher inlassablement sur le sable. Le bruit des plouf dans la piscine, des enfants qui jouent dehors. Le son que nous offrent les musiciens de la rue, le bruit des verres et des couverts qui trinquent et s’entremêlent sur les terrasses, les voix qui s’élèvent vers nos fenêtres. Je me surprends même à aimer ce bruit inarrêtable des grillons.

J’aime les couleurs de l’été. Le beige chaud du sable, le bleu de l’eau et du ciel, la couleur des fleurs et des arbres qui profitent du soleil pour se montrer sous leur meilleur jour. J’aime aussi la façon dont mon profil Instagram et tous les autres se colorent de bleu en été.

J’aime la liberté de l’été. Cet esprit de liberté qui vole dans l’air et que tout le monde donne l’impression d’inhaler. Comme si tous ceux qui, comme moi, attendaient l’été avec impatience depuis fin août, se sentent revivre un peu plus fort dès que le mois de juin arrive. J’aime pouvoir laisser sécher mes cheveux au soleil, et j’aime ne pas devoir penser aux triples couches de l’hiver avant de sortir de chez moi. J’aime savoir que je n’ai pas à me poser de questions, que peu importe où j’irai je trouverai de la vie.

Et j’aime les plans qu’on fait en été.

Cet été est mon premier au travail. Finis les 3 longs mois de vacances pour moi.

Je pensais que ça allait être dur au quotidien. Surtout que tout, en été, fait penser aux vacances. Impossible d’ouvrir Facebook ou Instagram sans voir une photo d’été, impossible d’ouvrir nos mails sans en avoir un qui nous offre une réduction pour une destination estivale, et impossible de passer une journée sans entendre quelqu’un parler de plans de vacances.

Mais ça va, je survis. Ce qui est dur, surtout, c’est de voir passer l’été à une vitesse encore plus surprenante que d’habitude. Plutôt logique, vous allez me dire, vu que je reste 5 jours sur 7 toute la journée dans un bureau. Pas trop le temps de glander, de m’installer au soleil, dans un jardin, sur une terrasse ou au bord de l’eau et d’ouvrir un livre ou d’observer les passants.

Mais cette année, quand même, je reste tant bien que mal fidèle à moi-même et c’est pas les 4 murs de mon bureau ni mes malheureux 20 jours de congé qui vont me faire rester à Budapest tout l’été. Hors de question pour moi de voir passer ma saison préférée sous mes yeux sans pouvoir en profiter.

Mon été 2015 a d’abord commencé à Balaton avec trois de mes amis/collègues (parce qu’à peu près tous mes amis à Budapest sont mes collègues, voilà – mais j’en peux rien si j’ai des collègues géniaux). Le lac Balaton, c’est comme la mer que les Hongrois n’ont pas. Ce grand lac de 78 km de long dont le point le plus proche est à environ 1 heure de route de Budapest est très prisé des gens du coin. J’ai été y passer une journée en juin, ai profité de ma première baignade de l’été et me suis pris le premier (énorme) coup de soleil de l’année. Toutes les photos de cet article sont de là-bas.

À Balaton, là où on était du moins, le niveau de l’eau n’est pas très profond et c’est pas possible de voir ses pieds parce que le sable fout la pagaille. Je dois aussi vous avouer qu’on a croisé un serpent de mer dans les rochers qui bordent le lac, ce qui ne fait pas sourciller d’un millimètre les Hongrois (“Ah oui, un serpent, c’est normal à Balaton” – LOL) mais qui m’a fait serrer très fort le bras de mon pote tout en me demandant si c’était normal ou si j’hallucinais tout simplement. Ceci dit, c’est sans aucun doute une super destination pour passer une journée ou un week-end près de l’eau, ce qui n’est parfois pas du luxe pendant l’été à Budapest. J’y retournerai donc avec plaisir. Et  promis, la prochaine fois que j’y vais je reviens avec plus de photos !

J’ai ensuite été passer une semaine dans le sud de la Croatie avec mes parents et l’un de mes frères. C’était la première fois qu’on y allait et on a tous été séduits. Et puis je suis rentrée pour une semaine à Budapest avant de repartir pour un week-end en Croatie, cette fois sur l’île de Krk, au nord du pays. Encore une fois, ce sont deux voyages qui ont rempli mon appareil photo et ma banque à souvenirs. Vous pouvez donc vous attendre à beaucoup de photos croates dans les articles à venir !

Dans trois semaines, j’ai un long week-end de congé que j’espère passer dans une ville aux alentours. Reste à choisir la destination exacte.

Fin du mois, je m’envolerai à Londres ou j’irai passer une semaine avec mes incontournables amis d’Erasmus.

Et au programme de septembre, j’ai déjà dans mon agenda un long week-end en Grèce entre collègues/amis, avec des billets pour Thessaloniki achetés en vitesse après qu’un collègue nous ait fait part d’une offre Wizzair plus qu’intéressante (et dans ces cas-la, je suis toujours la première a répondre présente).

J’ai encore dans mes plans un week-end à Barcelone (en espérant que ça puisse se faire !) et un autre en Belgique (enfin !), toujours en septembre, pour dire au revoir comme il se doit à cette saison qui me manquera sans aucun doute. Et qui, à vrai dire, a commencé à me manquer dès qu’elle a pointé le bout de son nez. Sûrement parce qu’une partie de moi savait qu’elle allait passer encore plus vite que d’habitude.

J’espère que vous avez passé un super mois de juillet (mon mois préféré !) et je vous souhaite de créer encore plein d’excellents souvenirs ensoleillés (ou pas) en août !