Mois : février 2015

Combien de réels amoureux fêteront la Saint-Valentin ?

L’amour. C’est le sujet le plus évoqué au monde et pourtant plus j’avance plus je me rends compte que trop de personnes cachent trop facilement une relation médiocre derrière ce mot-là.

Ça fait maintenant deux ans que je suis célibataire, au grand dam de mes amis. Pourtant c’est grâce à ça que j’ai autant voyagé ces deux dernières années, que j’ai pu partir vivre à l’étranger et que je peux me permettre de n’avoir aucun plan pour mon futur. Le seul amour qui pourrait me rattacher à un lieu est l’amour du lieu lui-même. Et encore – j’ai bien quitté Barcelona.

Dans une société qui fait tout pour qu’on soit à deux, c’est parfois difficile de s’imposer comme étant seul. Mais s’il y a bien une chose que j’ai apprise pendant ces deux dernières années, c’est qu’il faut parfois accepter d’être seul pour pouvoir savoir qui on est. On ne se construit jamais aussi bien que quand on est seul et pourtant il n’y a rien de plus effrayant parce que c’est un combat de tous les instants d’être seul dans un monde dans lequel la normalité est d’être à deux.

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Ma première semaine dans l’inconnu de Budapest

Le brouillard. Si je devais décrire ma première semaine à Budapest en un seul mot, j’utiliserais celui-ci. Brouillard.

D’abord parce que ce cher brouillard n’a pas quitté le paysage pendant mes premiers jours ici. On vivait dans un nuage qui était bien décidé à ne pas quitter le sol hongrois, le ciel était aussi gris que ce qu’il peut être en Belgique et il était parfois difficile de distinguer clairement les bâtiments quand ils étaient à quelques dizaines de mètres. Bon, il faut dire aussi que le soleil se couche pour l’instant vers 16h30, bien plus tôt qu’en Belgique, il faisait donc déjà noir quand je sortais du boulot et ça ne m’a pas aidé à avoir une vision claire de la ville.

Mais aussi parce que ce même brouillard n’a pas non plus quitté ma tête. Mon esprit était dans le même état que le ciel.

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