Je suis une grande admiratrice du street art, avec un amour tout particulier pour les grandes fresques murales. Je ne sais pas exactement dire pourquoi, si c’est parce que j’adore l’explosion de couleurs et de vie que ces œuvres apportent, parce qu’elles embellissent ma ville d’origine qui n’est pourtant pas bien belle au départ, parce qu’elles donnent une touche de folie à des bâtiments parfois trop ennuyeux, ou simplement parce que ces peintures souvent énormes ont le don de m’impressionner. L’explication se trouve sûrement un peu dans chaque raison.
Quoiqu’il en soit, bien que je ne sois pas sensible à l’art en général, en ce qui concerne le street art, c’est différent. Et il est rare que je croise une de ces oeuvres sans que l’envie de la prendre en photo ne m’accompagne.
À Budapest, le street art est interdit presque partout. Et comme les Hongrois ne rigolent pas avec la loi, quand on dit interdit on ne parle pas juste d’une amende mais plutôt de quelques années de prison si on se fait prendre.