À 26 ans, bien que ça paraisse étrange pour bon nombre de personnes, je pars encore au moins une fois par an en vacances avec mes parents, en été. Ce qui était jusqu’ici une belle manière de me couper temporairement du monde et de découvrir de nouveaux paysages est devenu, depuis que j’ai déménagé dans un autre pays sans volonté aucune de retourner continuer ma vie en Belgique, un moment essentiel pour profiter complètement de la présence de ma famille auprès de moi.
Cette année, ils m’ont rejoint en voiture à Budapest début juillet et quelques jours plus tard, je partais avec eux pour une semaine de vacances. Direction : la Croatie. Pour la première fois !
On partait le jour de mon anniversaire. Ça les inquiétait un peu que je passe toute la journée dans la voiture pour l’occasion. “C’est pas la meilleure manière de fêter ton année de plus“, m’ont-ils dit. “Vous êtes fous ?“, je leur ai répondu, “Mettre le pied dans un nouveau pays et y commencer une semaine de vacances le jour de mon anniversaire, c’est un super cadeau !”
C’était à vrai dire déjà le cas l’année passée, quand, le jour de mes 25 ans, on s’était envolés pour la Crète et je découvrais cette île pour la première fois. Et honnêtement, pouvoir me retrouver le soir à prendre un verre avec ma famille en terrasse dans un nouveau pays pour célébrer mon anniversaire, coincée quelque part entre la joie que ce soit “ma” journée et la vague angoisse de prendre encore un an de plus, ça me convient parfaitement.
La Croatie, ça fait des années que je l’apporte sur le tapis à l’heure de trouver une destination d’été, et ça fait des années qu’ils me répondent “mmmouuaaaiiis“. Pas que je voulais absolument y aller ou que je rêvais en regardant des photos de villes et plages croates, mais plutôt parce que tout le monde commençait à en parler, du coup ça avait fini par me mettre la puce à l’oreille. Et j’ai toujours trouvé que ça pourrait être une belle alternative à nos destinations méditerranéennes habituelles que sont l’Espagne, la France et l’Italie. Mais cette année, je suis revenue à la charge encore plus fort : vu que j’habite à Budapest, autant en profiter pour visiter un pays d’Europe de l’Est en été. Et vu qu’on veut un pays au sud, et que j’en voulais un près de la mer, j’avais limité le choix à deux pays : la Croatie et le Monténégro. Un choix parfaitement étendu, comme vous pouvez le voir, mais qui est au final devenu un choix gagnant.
Cette année, mon père avait réservé un appartement dans le sud de la Croatie à deux pas de la plage avec tout le confort nécessaire et une terrasse avec la mer à perte de vue. Au programme des 10 jours sur place : profiter de la mer turquoise, visiter les villes des alentours mais aussi aller sur une île et dans un parc naturel, pour pouvoir profiter au plus possible de ce que la Croatie a à offrir, entre farniente et découvertes.
Je vous parlerai de l’île et du parc naturel dans de prochains articles. Pour l’instant, je vais me cantonner aux villes qu’on a vues. Notre appartement se trouvait à Mimice, un petit village au bord de la mer (à vrai dire plutôt une route bordée de maisons qu’un village) situé à 35 km de Split et à 10km de la petite ville d’Omis. On a évidemment visité ces autres villes, et on a aussi été faire un tour du côté de Makarska et Trogir.
Il faisait extrêmement chaud cette semaine-là. Les locaux nous disaient même qu’il ne faisait normalement pas aussi chaud. Ça n’a pas rendu les visites des villes faciles, mais j’ai été enchantée par ce premier aperçu de la Croatie, complètement différent de ce à quoi je m’attendais…
Vous ne connaissez peut-être pas Omis, en tout cas je n’en avais jamais entendu parler avant, mais c’est la petite ville qui attire tous les habitants des alentours le soir venu. Tout un monde qui vient y profiter de ses restaurants et terrasses, idéales pour y passer des soirées d’été. Ville en bord de mer avec un petit port, Omis m’a étonnée par un contraste qu’on a retrouvé dans toutes les villes visitées mais qui était encore plus fort à Omis : c’est une ville de la montagne à la mer.
Elle est parcourue par une rivière bordée d’impressionnants rochers, qui se jette dans la Méditerranée quelques mètres plus loin. Il est possible de faire du rafting et autres sports du genre dans la rivière, et je ne doute pas que le paysage soit vraiment joli tout au long du parcours, mais je ne peux pas vous en dire plus parce qu’on ne l’a pas fait.
Omis est une ville toute petite. Elle est traversée d’une rue principale, celle qui longe la côte et passe par toutes les villes. Ce qui créé des embouteillages assez impressionnants pour le coin, les policiers censés s’occuper de rendre la circulation la plus fluide possible préférant s’accouder sur la barrière du bord de la route pour discuter tranquillement.
C’est en rentrant dans ses petites rues piétonnières qu’on y voit tout son charme. Comme je vous le disais, l’architecture du coin a pour moi un côté très montagnard, avec des maisons en grosse briques grises. Me balader dans les rues d’Omis me faisait complètement oublier qu’on se trouvait au niveau de la mer, et que celle-ci ne se trouvait qu’à quelques mètres de nous.
Malheureusement, on n’a pas trop pris le temps de connaître tous les recoins d’Omis, aussi petite soit la ville. On y a été principalement en soirée pour manger, confortablement installés sur les terrasses des restaurants dans la chaleur du soir. Mais avec ses gros rochers, la ville possède de beaux points de vue en hauteur si vous voulez bien faire fonctionner vos jambes un petit peu.
Grande ville du sud de la Croatie et deuxième ville du pays, j’avais envie de visiter Split. On a donc pris un jour la voiture pour faire les 35 kilomètres qui nous séparaient de la ville. 35 km qui ont paru bien plus longs parce qu’une partie du voyage se fait sur les routes à deux bandes du bord de mer avant de pouvoir rejoindre l’autoroute.
Mais arrivés sur place, on a failli faire marche arrière : impossible de trouver une place pour se garer. On s’est retrouvés d’abord à faire le tour du parking du port, mêlés au tumulte ambiant des voitures et des piétons, avant d’aller chercher autre part autour du centre et de tourner plus de 30 minutes pour trouver une place. Les places de parking à Split sont chères et presque inexistantes. À deux doigts d’abandonner, on a finalement été se garer dans un parking assez loin du centre.
Le centre historique de Split se trouve près du port, là où se trouvait auparavant l’immense palais d’un empereur romain répondant au magnifique nom (ou pas) de Dioclétien, et dont on peut voir encore les vestiges aujourd’hui. C’est dans cette zone que vous trouverez tout le charme de Split, aussi bien en flânant le long de la Riva, sa très agréable promenade de bord de mer bordée de grandes maisons, qu’au soleil de ses belles places et à l’ombre de ses petites rues toutes mignonnes. On retrouve à Split en partie cette architecture montagnarde, mais on y trouve aussi des maisons colorées et d’imposants bâtiments. Split a en fait été occupée par tellement de peuples que son architecture a dû prendre exemple de ce mélange des genres.
On n’est restés seulement quelques heures, juste le temps de se balader dans son centre, de prendre un verre sur la place du Peuple et de manger sur une terrasse de la place de la République, avant de craquer sous la chaleur et reprendre notre pèlerinage vers la voiture.
Makarska, c’est une petite ville de la côte pas trop loin de notre appartement, dans laquelle on s’est retrouvés en cherchant un endroit où manger une bonne grosse coupe de glace pour mon anniversaire. Comme beaucoup de villes de cette partie du pays, elle se trouve en contrebas de la route qui longe la côte. Elle dispose aussi d’un port, au bord duquel nous nous sommes assis à l’ombre d’une terrasse pour profiter de la glace.
On a ensuite fait un petit tour dans cette ville coincée entre la mer et les rochers. Une petite ville toute mignonne qui, comme les autres, a ce souffle de ville côtière à la montagne. Ou de ville montagnarde à la côte, comme vous préférez.
Trogir faisait partie des résultats de recherches de mon père sur la Croatie, ces endroits qu’il avait mis sur sa courte liste de choses à voir entre deux moments de repos. Bâtie sur une petite presqu’île d’environ 1 km², sa vieille ville fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO et attire beaucoup de touristes, tout en réussissant à garder beaucoup de charme.
C’est une très jolie petite ville entourée d’eau, au bord de laquelle les bateaux de croisière s’amarrent et se mêlent aux bateaux traditionnels.
Et quand on ne visitait pas de villes, on profitait de la plage, à 3 minutes à pied de notre appartement, et de son eau chaude et cristalline, dans laquelle je pourrais rester des heures sans voir le temps passer…
L’appartement était vraiment top, sans compter qu’il était à deux pas d’une des plus belles plages des alentours. Si vous allez dans le coin, je ne peux que vous le conseiller. Vous pouvez le trouver ici.
Si la Croatie vous tente, notez qu’elle fait partie de l’UE mais pas de la Zone Euro ou de l’espace Schengen. Vos papiers d’identité seront donc contrôlés à l’entrée du pays et, bien que certains endroits acceptent l’euro, apprêtez-vous à devoir payer en kunas, la monnaie locale.
Milliers de coeur à la vue de certaines des villes de mon propre périple! J’ai tellement aimé mon séjour croate!
J’ai aussi beaucoup aimé la Croatie, ça a été une des belles découvertes de 2015 pour moi :). Merci pour ton commentaire !
Superbes photos qui font rêver ! J’avais beaucoup aimé, mais j’en avais aussi beaucoup moins vu !
Merci beaucoup pour ton commentaire ! Ça fait plaisir :). Il y a tellement de choses à voir en Croatie !