Prague est la quatrième ville étrangère dans laquelle j’ai vécu, et c’est aussi celle dans laquelle je suis restée le plus longtemps. C’était, en fait, la première fois que je vivais plus d’un an dans une même ville en-dehors de la Belgique.

Mais peu importe la durée et peu importe l’endroit, à l’heure de quitter Prague j’ai suivi la même rengaine qu’à chaque fois. J’ai, d’abord, commencé à me sentir de plus en plus nostalgique de tout ce qui m’entourait. Mon quartier, le chemin vers le métro, le centre commercial près de chez moi, mon bureau, ma salle de sport,… C’est comme si je prenais tout sur mon passage, jusqu’à former un beau pêle-mêle de nostalgie avec une musique douce au violon en toile de fond.

J’ai vu les choses autour de moi avec un nouveau filtre et, même si je n’ai jamais été insensible à la beauté de Prague, elle m’a parfois touchée encore plus qu’avant. Au fur et à mesure que la date du déménagement approchait, j’ai ensuite essayé d’absorber tout ce que Prague pouvait m’offrir pour l’emporter avec moi dans mes valises, tout en sachant pertinemment que je courais derrière l’impossible.

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