Dans la famille des articles en retard (qui est très remplie, comme vous le savez peut-être), aujourd’hui je vous propose l’article sur mes premières fois de 2018.

J’aurais dû le poster en janvier, voire début février, mais janvier et février sont tous les deux passés très vite, et puis mars et avril ont suivi la cadence et… nous voici déjà fin mai. Mais comme c’est un article que j’aime beaucoup faire chaque année, je préfère afficher publiquement mon retard plutôt que de faire passer cet article à la trappe. Après tout, le retard c’est mon compagnon de toujours, lui et moi on en a inventées des excuses pour se faire pardonner et je ne compte pas l’abandonner de sitôt !

Alors, sans plus attendre, voici mes premières fois de 2018.

J’ai fait du yoga

Alors que la mode du yoga nous a envahis depuis plusieurs années déjà, moi j’ai tenté l’expérience pour la première fois en 2018 seulement. Et j’aurais pu attendre plus longtemps encore si les cours de yoga n’étaient pas venus à moi.

Les leçons étaient données par une ancienne collègue dans un parc. Le combo “je connais celle qui donne cours” et “je vais pouvoir profiter du soleil” n’a pas mis longtemps à me convaincre ! C’était une formule très informelle, on payait au cours et ceux-ci étaient donnés selon la météo et les disponibilités. Au total, je n’y ai donc été que quelques fois, mais j’étais très contente d’enfin découvrir cette discipline qui connait un succès fou ces dernières années (et qui fait parfois travailler des muscles dont tu ne soupçonnais même pas l’existence).

La première séance nous a mis dans l’ambiance directement : elle a commencé avec un chant en sanskrit. Assise en tailleur, les coudes posés sur les genoux et les yeux fermés, je me sentais un peu bête à répéter des mots chantants dans une langue que je ne connaissais pas. Mais je dois dire que quand on s’y prend au jeu, ça devient vite très relaxant. Quant au reste, même si je ne deviendrai pas une passionnée comme d’autres personnes, je dois dire que j’ai passé de bons moments.

C’était l’été passé, je ne m’y suis pas remise depuis car mes journées sont remplies d’autres envies, mais je ne mets pas de côté la possibilité de retenter si l’occasion se présente de nouveau !

J’ai été à un festival (de musique)

Avoir grandi en Belgique et ne jamais avoir été à un festival de musique, c’est rare. Mais ça existe !

Ce n’est que l’année passée que je me suis enfin laissée tenter par l’expérience, mais mon premier festival n’était pas en Belgique. Il avait un argument de vente qui marche à tous les coups pour moi : il se passait en Espagne. C’était le MadCool Festival, en juillet.

Je vous avoue que j’y suis plus allée pour profiter du soleil espagnol que de la musique. Je me suis d’ailleurs laissée emporter d’une scène à l’autre selon les envies des gens que j’accompagnais, ce qui n’était pas spécialement la meilleure idée mais je m’en suis rendu compte trop tard : leur style de musique n’est pas exactement le mien et sans le savoir j’ai raté des artistes que j’aurais vraiment préféré voir !

Mais peu importe, j’en garde toutefois un très bon souvenir. L’ambiance était très chouette, les (bons) food trucks ne manquaient pas à l’appel et on était loin du cadre “pluie et pieds dans la boue” que certains festivals belges sont parfois obligés de nous offrir.

J’ai utilisé un service de location de vélo en ville

Je vous en parle parce que j’ai adoré !

Lorsque j’étais enfant, je passais beaucoup de temps à l’extérieur avec mes amis et, de tous mes souvenirs de petite aventurière, c’est généralement le vélo qui me manque le plus.

Je sais qu’il existe des services de location de vélo dans presque toutes les grandes villes mais généralement j’ai un peu peur à l’idée d’emmener mes deux roues sur des routes qui ne sont pas faites pour elles. C’est finalement lors de mes vacances à Valencia, où le vélo prend beaucoup de place, que j’ai tenté le coup. J’ai été séduite par la facilité de pouvoir circuler d’un point à l’autre sans devoir s’entasser dans des transports en commun et celle de pouvoir laisser son vélo quelque part sans devoir nécessairement le reprendre sur le chemin du retour.

Et puis, autant faire du vélo dans le froid ou avec la pluie qui vient s’écouler sur notre visage ça ne me dit rien du tout, autant faire du vélo quand il fait beau, dans une ville dans laquelle tu ne dois pas te battre avec les voitures et le manque de pistes cyclables, c’est un vrai bonheur.

J’ai cousu ma première jupe

Ma maman coud depuis de nombreuses années et a un atelier rempli de tissus qui n’attendent qu’une chose : être utilisés. Elle m’a souvent répété que si je ne profitais pas de l’opportunité pour apprendre à coudre avec elle, le jour où je voudrai coudre je devrai payer pour prendre des cours auprès d’une autre personne et que, franchement, c’était bête.

Elle avait raison, mais à part recopier quelques patrons ou couper des pans de tissus pour l’aider quelques fois, je n’ai jamais pris le temps d’apprendre… jusqu’à l’année passée. Ça fait plusieurs années que quand je vais avec elle dans des magasins de tissus, je rêve devant tous les vêtements que je pourrais me faire si je savais coudre. Ça fait de nombreuses années, aussi, que trop régulièrement je me retrouve à faire tous les magasins pour trouver une pièce qui n’existe nulle part ailleurs que dans ma tête.

Pourquoi avoir attendu autant de temps avant d’apprendre à coudre, alors ? Et surtout, pourquoi avoir attendu de vivre à l’étranger pour demander à ma maman qu’elle m’apprenne ? Pas pour lui donner raison, non, mais parce que j’avais peur de ne pas avoir la patience.

L’année passée, l’envie a été plus forte et j’ai donc décidé de profiter de mes quelques semaines en Belgique en fin d’année pour me lancer. J’ai fait une jupe et j’ai pris beaucoup de plaisir à voir un bout de tissu devenir une pièce de vêtement sous mes mains ! Si ma maman vivait près de chez moi, à l’heure qu’il est j’aurais déjà cousu plusieurs autres pièces. Mais maintenant, j’attends juste que l’opportunité se présente de nouveau.

J’ai participé à un enterrement de vie de jeune fille

Après les premiers mariages d’amis l’année passée, cette année j’ai pu participer à mes premiers enterrements de vie de jeune fille. Mon tout premier contenait à peu près tous les éléments d’un programme typique : une après-midi au spa, un beau gros brunch et un shooting photo.

Et personnellement, si je pouvais être invitée à un enterrement de vie de jeune fille tous les mois, je ne dirais pas non. C’est tellement chouette de se retrouver entre filles pour célébrer l’une d’entre nous !

J’ai vu mes amies devenir maman

Et donc, après avoir vu mes premiers amis se marier en 2017, 2018 a suivi avec l’arrivée des bébés chez certaines de mes plus anciennes amies. Ce n’est pas quelque chose que j’ai fait moi-même, mais c’est assez marquant que pour mériter sa place ici.

Il y a, pour moi, quelque chose d’incroyable à voir une amie que tu connais depuis toute petite devenir maman, à voir ces personnes avec qui tu as appris la vie la donner à leur tour.

Bien sûr, ça te fait te rendre compte à quel point t’as grandi mais c’est plus que ça. C’est un évènement banal, et pourtant il porte en lui une sorte de folie complexe et difficile à expliquer. C’est une jolie folie de voir son amie tenir un petit bout dans ses bras. Un petit bout qui, du haut de ses deux pommes et demi et derrière ses grands yeux, est là pour nous rappeler que la vie suit son cours. Même si, en regardant sa maman, on a l’impression que c’était hier seulement qu’on allait dormir l’une chez l’autre, qu’on fêtait nos anniversaires à coups de chapeaux en carton et qu’on courait dans les couloirs entre deux cours à l’école.

J’ai été en Irlande

Malgré mes voyages fréquents ici et là en Europe, j’ai encore beaucoup de pays à découvrir sur notre beau continent. L’Irlande en faisait partie.

J’y ai mis les pieds pour la première fois en octobre, pour quelques jours à Dublin. Les villes du nord au climat pluvieux comme l’Irlande ne sont généralement pas sur ma liste de priorités, mais je dois dire que j’ai été très agréablement surprise. Dublin, avec ses parcs verdoyants, son université renommée et ses portes de toutes les couleurs, a réussi à m’en mettre plein les yeux.

Je n’ai pas eu le temps de visiter d’autres coins du pays, mais on remet ça à une prochaine fois peut-être ?

… Et en Suisse

J’étais déjà passée plusieurs fois par la Suisse sur la route des vacances mais, à part ses montagnes que j’apercevais entre deux longs tunnels depuis la fenêtre de la voiture, je n’en avais rien vu. Et, surtout, je ne m’y étais jamais vraiment arrêtée.

L’année passée, j’ai eu l’opportunité de commencer ma découverte de la Suisse grâce à un voyage d’affaires qui m’a amenée à Bâle. Bâle, ce n’est pas Genève ou Zurich, ce n’est pas la Suisse des grands lacs et des montagnes aux sommets enneigés, mais c’est un très beau début tout de même. Je me suis baladée un matin dans son centre historique et, dans ses bâtiments typiques, j’ai retrouvé un petit morceau de l’image que je me faisais de la Suisse. Je vous en parle plus dans cet article.

J’ai emménagé en France

Et je vais vous dire ce que j’aurais pu vous dire lorsque j’ai emménagé en Hongrie et puis en République tchèque : si quelqu’un m’avait dit, dans le passé, qu’un jour j’allais emménager en France, j’aurais ri. D’autant plus si c’est à Paris !

Et pourtant, me voilà, me voici. Comme Budapest et Prague, Paris ne sera une expérience que de quelques années avant d’emmener nos valises ailleurs, mais je compte bien en profiter. Non seulement de Paris, mais de sa position centrale en France. Je pense d’ailleurs afficher la carte des destinations TGV sur mon frigo pour savoir dans quel train sauter dès que j’aurai envie d’aller découvrir d’autres coins de mon nouveau pays d’accueil. Vous en dites quoi ?

Je suis expatriée dans un pays qui parle ma langue

Et ça, c’est sûrement la chose la plus bizarre qui me soit arrivée en 2018 ! Sans rire.

Après avoir vécu près de 4 ans dans des pays qui ne parlent pas ma langue, non seulement ça m’a fait très bizarre au début d’entendre le français à tous les coins de rue, mais j’ai eu aussi du mal à me remettre à parler en français. (Non, je ne rigole toujours pas)

Je ne suis absolument pas du genre à chercher mes compatriotes belges dès que je pose mes valises dans un nouveau pays et, lors de mes 4 ans entre la Hongrie et la République tchèque, j’ai donc rarement parlé français. Outre mes Skype avec mes parents et quelques phrases ici et là avec quelques rares collègues francophones ou qui avaient appris le français et voulaient le parler avec moi, mon français se résumait à l’écrit : je le lisais, l’écrivais, mais ne le parlais que très peu.

Tant et si bien que quand je suis arrivée en France, pendant les premiers jours je devais répéter les phrases dans ma tête avant de les dire, pour m’assurer qu’elles aient un sens. Et chaque fois que je parlais français, j’avais l’impression d’être une étrangère qui a appris le français à l’école mais a réussi à le parler avec un parfait accent francophone.

Extrêmement perturbant.

J’ai reçu l’aide d’une entreprise de déménagement pour empaqueter toutes mes affaires

À chaque fois que je fais mes valises, je dis que le jour où je serai riche, j’aurai quelqu’un pour les faire pour moi. Je dé-tes-te faire des valises. Alors imaginez quand il s’agit d’empaqueter ma vie pour déménager dans un autre pays !

Du coup, quand on s’est vus offrir l’opportunité de faire appel à une entreprise de déménagement qui viendrait tout emballer à notre place, je n’ai pas hésité un instant. C’est un sentiment étrange, d’ailleurs, de voir ton appartement se mettre en caisses sous tes yeux sans que tu doives lever le petit doigt.

En quelques heures tout était fait, alors qu’on aurait pris quelques jours pour le faire nous-mêmes !

Pour la petite histoire, l’entreprise a ensuite transporté nos caisses vers Paris et les a stockées jusqu’à ce qu’on ait notre propre appartement, pour ensuite nous les y livrer. Je ne sais même pas exprimer à quel point ça a rendu notre déménagement plus facile que si on avait dû tout faire nous-mêmes.

Cette expérience m’a aussi appris que quand une entreprise de déménagement vient faire tes caisses, elle emballe tout dans tellement de papier que tu te retrouves avec au moins deux fois plus de caisses que si t’avais empaqueté tes affaires toi-même. Résultat : on a fini avec près de 50 caisses !

J’ai célébré Noël au Brésil…

Célébrer Noël sous 28 degrés, vous avez déjà essayé ? Ça aussi, pour moi, c’était un événement perturbant (coucou l’année perturbante que j’ai eue) !

En voyant les petits Pères Noël qui s’accrochaient aux fenêtres ici et là, non seulement ils me donnaient chaud (les pauvres, avec leurs bottes et leur gros manteau sous presque 30 degrés) mais j’avais aussi tendance à sourire en me disant qu’ils pendaient là depuis 6 mois… avant de me rendre compte que non, ils n’avaient pas été oubliés, Noël c’était maintenant !

Noël sous le soleil, vous vous en doutez, ça n’a rien à voir avec le nôtre. Pas de neige, pas de marchés de Noël emmitouflés sous de nombreuses couches (pas de marchés de Noël tout court, d’ailleurs) et pas de vrais sapins.

Au lieu de ça, le jour de Noël, nous sommes partis à la plage après avoir emballé nos cadeaux pour profiter du soleil pendant quelques heures avant de commencer les festivités chez mon copain. C’était irréel et ça a participé pour beaucoup à mon dérèglement interne : il m’a fallu du temps pour me rendre compte que c’était Noël, puis que c’était janvier, et février,… (d’ailleurs si je devais compléter mon excuse pour me faire pardonner de ne publier cet article que maintenant, je dirais que c’est de la faute de mon cerveau qui est totalement déréglé sur l’échelle du temps !).

Mais peu importe, je suis sûre que je le referai !

…et le Nouvel An sur la plage

L’année passée, je vous avais dit que le Nouvel An et moi, c’est pas le grand amour. Ça me stresse de devoir trouver quelque chose à faire, puis d’aller faire la fête alors qu’il fait froid à l’extérieur et que je préférerais rester dans la chaleur de ma maison. Au Brésil, je n’ai pas ce problème : il fait chaud, beau, et quand on me propose de passer le Nouvel an sur la plage, comment pourrais-je refuser ?

J’ai donc fêté l’arrivée de 2019 en tongs les pieds dans le sable et la tête sous les palmiers. Je portais aussi une longue robe blanche, parce qu’au Brésil si vous portez du noir pour célébrer la nouvelle année, vous risquez d’avoir une année de malheur. Au lieu de ça, il faut porter de la couleur. Chaque couleur a une signification et la tradition veut que vous choisissiez la couleur à porter selon ce que vous voulez avoir pendant l’année. Et la plus commune de toutes, c’est le blanc, symbole de paix.

Je vous rassure : les paillettes, elles, elles sont bien présentes. Pas sur la robe, mais directement sur la peau, à la mode brésilienne.

J’ai eu droit à mon portrait dans le journal

J’ai étudié le journalisme et, sans surprise, j’ai donc de nombreux amis qui travaillent dans les médias, que ça soit la presse écrite, le web, la radio ou la télé, en Belgique ou ailleurs. L’un d’eux faisait une série sur les Belges expatriés pour le journal de ma région, et c’est comme ça que je me suis retrouvée à donner une interview sur ma vie à Prague, ce qui m’a fait partir de la Belgique, ce qui me manque de notre petit pays et où je vois mon futur. Le tout a donné lieu à un article que je garde précieusement, et que vous pouvez lire ici.

Et vous, quelles sont les dernières choses que vous avez faites pour la première fois ?

Pour retrouver mes articles des années passées :
Mes premières fois de 2017
Mes premières fois de 2016
Mes premières fois de 2015

4 commentaires sur Mes premières fois de 2018

  1. Très chouette cet article façon rétrospective ! Comme toi, j’ai vu une de mes amies devenir maman et une deuxième s’apprête à l’être d’ici 2 mois… Comme tu le dis, c’est un drôle de sentiment de voir des amies proches devenir maman 🙂 Il y a un mélange de fiérté, d’émotion, de nostalgie lorsqu’on la voit tenir la chair de sa chair dans ses bras 🙂

    • Merci 🙂 ! Et oui, c’est exactement ça ! Du coup je n’ose même pas imaginer comment je me sentirai quand ça sera à mon tour de devenir maman hihi :).

    • Ahah, peut-être ! J’avoue que je ne connais pas trop Jean-Claude Van Damme, je pense qu’il impressionne plus les Français que nous :).