C’était début juillet. Un jour comme les autres, en milieu de semaine.
Cette après-midi-là, j’étais au bureau. Le matin, en quittant mon appartement, le ciel était une fois de plus d’un bleu éclatant. J’avais mis une robe blanche bustier qui faisait rire une de mes collègues parce que de son bureau, en me regardant, elle avait l’impression que je ne portais aucun vêtement. Elle avait pris une photo et j’avais ri aussi.
Ca faisait des jours qu’il faisait trop chaud. J’avais ressorti mes robes que je n’avais jusque-là portées qu’en vacances. Mettre des pantalons, c’était plus possible.
Je savais qu’il allait pleuvoir, mais la météo ce matin-là m’avait dit que la pluie tomberait un peu sur Budapest en soirée. Une petite pluie à une heure où je serais déjà rentrée chez moi, histoire de rafraîchir l’atmosphère qui devenait de plus en plus pesante, dans les rues de la capitale hongroise et dans son métro surchauffé.
Erreur dans les prévisions.