En ce moment je traine un gros ras-le-bol. J’en peux plus de l’hiver (le printemps est-il vraiment arrivé ?), des arbres sans feuilles, de la pluie et du ciel gris, j’en peux plus de la vie en colocation, de devoir être sociable à tout moment et de jamais vraiment me sentir chez moi, j’en peux plus de devoir faire 7 heures de train pour voir mon copain, de compter les jours avant chaque rencontre et d’avoir le blues chaque fois que je dois repartir.
J’en peux plus de laisser traîner mes projets personnels dans des caisses en carton en attendant le grand déménagement et de manquer la moitié de ma garde-robe parce que tout ce qui ne rentrait pas dans ma valise se trouve encore à Budapest dans des caisses superposées l’une sur l’autre jusqu’au plafond.