Combien de réels amoureux fêteront la Saint-Valentin ?

L’amour. C’est le sujet le plus évoqué au monde et pourtant plus j’avance plus je me rends compte que trop de personnes cachent trop facilement une relation médiocre derrière ce mot-là.

Ça fait maintenant deux ans que je suis célibataire, au grand dam de mes amis. Pourtant c’est grâce à ça que j’ai autant voyagé ces deux dernières années, que j’ai pu partir vivre à l’étranger et que je peux me permettre de n’avoir aucun plan pour mon futur. Le seul amour qui pourrait me rattacher à un lieu est l’amour du lieu lui-même. Et encore – j’ai bien quitté Barcelona.

Dans une société qui fait tout pour qu’on soit à deux, c’est parfois difficile de s’imposer comme étant seul. Mais s’il y a bien une chose que j’ai apprise pendant ces deux dernières années, c’est qu’il faut parfois accepter d’être seul pour pouvoir savoir qui on est. On ne se construit jamais aussi bien que quand on est seul et pourtant il n’y a rien de plus effrayant parce que c’est un combat de tous les instants d’être seul dans un monde dans lequel la normalité est d’être à deux.

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Ma première semaine dans l’inconnu de Budapest

Le brouillard. Si je devais décrire ma première semaine à Budapest en un seul mot, j’utiliserais celui-ci. Brouillard.

D’abord parce que ce cher brouillard n’a pas quitté le paysage pendant mes premiers jours ici. On vivait dans un nuage qui était bien décidé à ne pas quitter le sol hongrois, le ciel était aussi gris que ce qu’il peut être en Belgique et il était parfois difficile de distinguer clairement les bâtiments quand ils étaient à quelques dizaines de mètres. Bon, il faut dire aussi que le soleil se couche pour l’instant vers 16h30, bien plus tôt qu’en Belgique, il faisait donc déjà noir quand je sortais du boulot et ça ne m’a pas aidé à avoir une vision claire de la ville.

Mais aussi parce que ce même brouillard n’a pas non plus quitté ma tête. Mon esprit était dans le même état que le ciel.

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10 conseils pour tirer le meilleur de son Erasmus

Erasmus. Voilà un des seuls mots au monde qui me fait rêver rien qu’à l’entendre ou à l’écrire. Aujourd’hui, ça fait trois ans jour pour jour que je partais vivre mon Erasmus en Espagne. Il a duré 5 mois et depuis mon retour je n’arrête pas de dire et répéter à qui veut l’entendre (et à qui ne veut pas) à quel point c’est une expérience à vivre. Unique, inoubliable, enrichissante, incroyable,… Les mots ne manquent pas pour la décrire mais aucun d’entre eux n’est assez fort pour l’expliquer à quelqu’un qui ne l’a pas vécue.

L’Erasmus est vu par beaucoup comme un moyen de faire la fête pendant quelques mois et il est trop souvent rabaissé à cette bête image tellement simpliste et fermée d’esprit. Pour ma part, avant de partir en Erasmus je voyais cette expérience uniquement comme un moyen de découvrir la vie en Espagne, ma destination. Et même trois ans après je suis encore surprise par rapport à tout ce qu’un séjour de plusieurs mois à l’étranger, loin de tous ceux qui font notre quotidien, peut nous apporter.

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Two weeks in New York

New York. Je me souviens très bien quand on l’a décidé. C’était le début des beaux jours, j’étais en Erasmus et, entre l’Espagne et la Belgique, on était au milieu d’un de ces appels Skype qui durent longtemps. On cherchait activement où passer nos vacances d’été et toutes les destinations européennes qu’on trouvait étaient plus chères que d’habitude. Alors à un moment il m’a dit : “Quitte à payer cher, autant faire un grand voyage”. Avec un énorme sourire, j’ai répondu : “New York ?”. Mais avant même de poser la question, je savais que c’était exactement ce à quoi il pensait.

New York. J’en rêvais depuis plusieurs années. Il le savait.

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Accueillir 2015 à Madrid

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Je ne suis pas une grande fan de l’hiver. Et encore, c’est gentiment dit ! Je déteste avoir froid, et malheureusement pour moi je suis du genre frileuse. Je fais partie de ceux qui ont toujours besoin d’une cure de vitamines pour affronter l’hiver, son froid et ses journées courtes, sans quoi la fatigue me tue et la déprime se tient prête à se jeter sur moi à tout moment.

Mais l’hiver m’apporte quand même son petit lot de plaisirs : Noël, la neige (dont je suis réellement enchantée tant que je ne dois pas prendre la voiture !) et, last but not least, les éclairages de Noël qui s’emparent des rues et des façades. Je suis complètement amoureuse des illuminations de fin d’année, tellement qu’il m’est parfois dur d’en détacher mon regard. Et je pourrais rester des heures à les admirer, tant et si bien qu’elles ont souvent le pouvoir de me faire oublier le froid.

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L’art de la nourriture à l’italienne

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Parmi la richesse culturelle et architecturale indéniable de l’Italie, il y a une chose qui est peut-être plus sacrée que n’importe quelle autre. Une chose dont les Italiens sont particulièrement fiers et qui nous vient très vite à l’esprit dès qu’on pense à leur pays. J’ai nommé : la nourriture.

Avouez-le, quelque part entre le Colysée et la Tour de Pise, entre la Vespa et la Fiat 500, entre les Cyprès de Toscane et les gondoles de Venise, entre les petites rues pavées et les grandes maisons colorées, il y a des images de nourriture qui s’éparpillent et viennent se coller dans votre tête quand on vous parle d’Italie. Pizza, mozzarella, spaghetti, glaces, tomates, penne, parmesan, … Autant de mots intrinsèquement liés à l’Italie et sur lesquels elle a bâti un empire. Celui de la nourriture.

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Barcelone en panoramique

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Oui, Barcelone. Encore.

Barcelone fait partie de ces villes qui ne passent pas une seconde sans être photographiées. Je viens d’y vivre trois semaines et j’aimerais partager avec vous une autre façon de vous la présenter : avec des photos panoramiques. Elles offrent une vision différente de celle des photos normales, en perdant du contenu dans la largeur, certes, mais en offrant une vision plus globale de ce qui entoure le point essentiel de la photo.

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Naples, la Grande du Sud

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Tous ceux qui ont lié des amitiés avec des personnes venant d’autres pays du monde le confirmeront : avoir des amis internationaux, c’est offrir notre maison à chacune de leur visite mais aussi avoir une maison dans beaucoup plus de villes que celle écrite sur notre carte d’identité. Alors pourquoi manquer l’occasion d’aller leur rendre visite ?

Oui, nos amis internationaux nous manquent parfois, mais ils sont souvent à un billet d’avion de chez nous. Pas besoin de payer le logement, ils vous accueilleront à bras ouverts chez eux. Et pas besoin non plus d’acheter un guide touristique ou de passer des heures à savoir ce qu’il y a à voir dans leur ville : ils vous feront la visite eux-mêmes.

C’est comme ça que j’ai atterri à Naples, où vit une de mes meilleures amies d’Erasmus. Napoli, la grande ville du sud de l’Italie. Une semaine en 2013, 4 petits jours en 2014, et j’aime tellement y être que je suis sûre qu’en 2015 j’y serai aussi.

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Hasta la próxima, Barcelona

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Je suis rentrée de mon Erasmus il y a deux ans, et depuis j’ai une certitude sur ce type d’expérience : on n’en rentre jamais intacts. On ne rentre jamais intacts d’un séjour où l’on fait de l’étranger notre maison, même si ce n’est que le temps de quelques mois.

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