L’amour. C’est le sujet le plus évoqué au monde et pourtant plus j’avance plus je me rends compte que trop de personnes cachent trop facilement une relation médiocre derrière ce mot-là.
Ça fait maintenant deux ans que je suis célibataire, au grand dam de mes amis. Pourtant c’est grâce à ça que j’ai autant voyagé ces deux dernières années, que j’ai pu partir vivre à l’étranger et que je peux me permettre de n’avoir aucun plan pour mon futur. Le seul amour qui pourrait me rattacher à un lieu est l’amour du lieu lui-même. Et encore – j’ai bien quitté Barcelona.
Dans une société qui fait tout pour qu’on soit à deux, c’est parfois difficile de s’imposer comme étant seul. Mais s’il y a bien une chose que j’ai apprise pendant ces deux dernières années, c’est qu’il faut parfois accepter d’être seul pour pouvoir savoir qui on est. On ne se construit jamais aussi bien que quand on est seul et pourtant il n’y a rien de plus effrayant parce que c’est un combat de tous les instants d’être seul dans un monde dans lequel la normalité est d’être à deux.